vendredi 22 juillet 2016

Histoire de la Belgique (2) : D'un soupçon d'autonomie au géant bourguignon



La Belgique, le retour ! Je vous rappelle le principe, je vais rédiger plusieurs articles sur l'histoire d'un pays que j'ai visité, et le premier a ouvrir le bal est la Belgique. Je me passionne vraiment pour l'histoire de ce pays, crée tardivement au 19e siècle, mais dont les territoires sont riches d'Histoire et d'influence, ce qui fait éclectisme et le charme d'aujourd'hui, et d'ailleurs je compte bien y retourner d'ici quelques mois. Mais avant cela, on continue notre voyage dans le temps, des environs du 10e siècle jusqu'à la fin du 14e siècle. Ca va être dense et avec pleins de guests historiques ! Tous au Tardis !


Dans l'épisodeprécédent, j'ai essayé de vous présenter les premiers faits sur les territoires belges. Je le précise encore une fois, je vais parler de Belgique, ou territoires belges, pour simplifier car vous allez vite voir que c'est le bordel, je n'ai pas commencé par le plus simple (j'aurais dû aller en Islande). On a donc abordé l'Antiquité avec notamment la conquêtes des Gaules par JulesCésar, mais aussi le découpage des territoires par les Francs et les Germains, tout cela avec une volonté de devenir autonome et de s'affranchir d'une quelconque autorité lointaine. Bien sûr, on est bien loin d'une Belgique unie, mais avec le principe de féodalité, des terres sont attribués à des vassaux (comme par exemple le comté de Flandre ou de Brabant) et sont donc contrôlées par ces vassaux, qui chercheront l'indépendance. Le pire ? Ca a marché. Pas très longtemps, mais tenir tête au roi des Francs et à l'empereur germanique, ça demande du caractère !

Belgique médiévale avec l'essor des principautés


Comme je vous disais, avec la féodalité, les choses se compliquent. Les territoires à l'intérieur de la Belgique sont découpés et vont vivre une relative autonomie, bien sûr sous le contrôle du roi ou de l'empereur, selon où on se trouve, mais ce sont les seigneurs (ou vassaux) qui dirigent au premier plan. Côté français, on a le comté de Flandre, jusque là ça va ; du côté Empire, ça merde un peu : il y a le comté de Hainaut, le duché de Brabant, le comte dé Limbourg, la principauté de Liège et le comté de Looz, deux principautés ecclésiastiques. Tout cela va se faire la guerre pour gagner le plus de territoire, jouer un peu à qui à la plus grosse, mais aussi mener des alliances contraires à son suzerain. Tout le monde va chercher à avoir son autonomie.

Le comté de Flandre


Je vais éviter de tout vous raconter, j'ai eu un peu de mal à m'en sortir de mon côté. On va commencer par la Flandre. Le premier comte investi en Flandre se nomme Baudouin 1e, investi par Charles le Chauve avec charge héréditaire. Son fils, Baudouin II, joue sur la crise carolingienne, prenant parti pour son roi ou la famille des Robertiens selon ses intérêts, érige des forteresses et continue son commerce de la laine avec l'Angleterre. En 987, la dynastie carolingienne s'éteint et c'est l'avènement des capétiens avec Hugues Capet. Pendant ce temps, en Flandre, deux Arnoul et trois Baudouin plus tard, Baudouin V fait un grand tour de force, il épouse Adèle, la fille du roi Robert le Pieux (fils d'Hugues Capet). Puis il se marie une seconde fois avec Richilde, la veuve du comte de Mons, agrandissant prodigieusement les territoires. Au XIIe siècle, comme sur la carte ci-dessus, la Flandre atteint son apogée, mais son comte, Charles Ie dit le Bon, est assassiné en 1127. Après une brève apparition du petit-fils de Guillaume le Conquérant à la tête du comté (vive le piston), c'est finalement Thierry d'Alsace qui devient comte de Flandre, il donna plus d'indépendance à la Flandre. Ce type a un peu tout fait dans sa vie : excommunié par Louis VI pour son alliance avec l'empire germanique, il partit de nombreuses fois en Terre Sainte, fut croisé quatre fois (certains n'arrivent même pas à destination, hein Barberousse ? ), épouse Sybille d'Anjou, fille du roi de Jérusalem … Sans oublier qu'il instaure la paix en Flandre après les révoltes et continue à maintenir une administration centrale. Beau gosse.

Après sa mort, c'est à nouveau la merde. Le roi de France Philippe Auguste reprend le dessus sur le comté, laissant bien entendre que c'est lui le chef, et prend une partie du comté, notamment les villes d'Arras et Saint-Omer. Pendant ce temps, les villes prennent de plus en plus de pouvoirs grâce à la richesse du commerce et quand le roi de France Philippe IV le Bel monte sur le trône, il annexe le comté et fait crouler le peuple sous les taxes. Après de nombreuses rebellions, la bataille des Éperons d'Or a lieu, et contre toute attente, les flamands gagnent. Mais tout le XIVe siècle reste instable, tant au niveau des comtes, que de la politique française. Alors quand la guerre de Cent arrive avec ses gros sabots, soucis : la laine importée pour les draps vient d'Angleterre, les marchands veulent la neutralité pour leur commerce et le roi Édouard III d'Angleterre est reçu à Gand ! Malgré les révoltes et les tentatives d'hégémonie de la guilde marchande, la Flandre finit d'être annexée par les bourguignons en 1384.

"Histoire de la Belgique de l’Antiquité à nos jours" Marie Thérèse Bitsch

Les territoires germaniques : le Brabant (et Limbourg), le Hainaut, Namur, Liège


Le duché de Brabant connut le même sort. Le pouvoir fut tout d'abord confié à des princes-évêques soumis à l'empereur mais vers le XIIe siècle, les seigneurs prirent leur indépendance, dont les comtes de Louvain, et dominent les villes de Bruxelles, Nivelles, Anvers et donc Louvain. Les comtes de Louvain, devenus ducs de Brabant au fil du temps, veulent agrandir leur territoire et obtenir de l'indépendance. Ils attribuent des privilèges, créent leur propre monnaies et érigent de nouvelles villes. Ce dernier absorbe le duché Limbourg en 1288. Mais la grande année du Brabant reste 1312, avec la première Constitution du Brabant, crée par le duc Jean II. Mais la prospérité familial ne dure pas, le duc Jean III n'a pas de descendance masculine (du moins légitime, car monsieur a une dizaine de petits bâtards), et les territoires reviennent à sa fille Jeanne, mariée à Wenceslas Ie du Luxembourg en 1355. Cela aurait pu très bien se passer, mais c'est là où la politique matrimoniale entre en jeu : Jean III a eu trois filles, Jeanne l'aînée et héritière donc, mais aussi Marguerite et Marie. Marguerite est mariée au comte de Flandre et Marie au duc de Gueldre (un territoire du Saint-Empire). Et bien sûr, tout le monde réclame sa petite part du territoire.

Tout cela est réglé par la convention de Maastricht en 1357, et le comte de Flandre récupère deux villes, dont Anvers. Le duc de Luxembourg meurt en 1383 et Jeanne de Brabant n'ayant pas eu d'enfant, elle désigne son petit-neveu, Antoine de Bourgogne pour lui succéder. Vous la sentez l'affaire ? Fils du duc de Bourgogne Philippe II dit Le Hardi, Antoine devient duc de Brabant à la mort de sa grande-tante en 1406, et veut installer une branche française sur le territoire. Il n'y reste pas longtemps puisqu'il meurt à la Bataille d'Azincourt en 1415 et c'est son fils, Jean IV qui lui succède. Si le duché reste indépendant pendant plusieurs décennies, c'est finalement Philippe Le Bon en 1430 qui en hérite et l'incorpore à l'énorme territoire du duché de Bourgogne.

Développé autour du château de Mons, le comté de Hainaut s'étend aussi dans les régions de Valenciennes, de Chimay et Hal. Cherchant l'autonomie face à l'empire germanique, ils ne pourront pas échapper à la Flandre. En effet, en 1051, la veuve du comte Herman de Hainaut, Richilde, épouse le comte de Flandre et écarte ses enfants de la succession. Mais officiellement, les deux provinces ne sont unies qu'en 1191. Au XIIIe siècle, après une querelle de succession, les deux comtés se séparent à nouveau et la Maison d'Avesnes gouverne le Hainaut mais Guillaume II meurt sans enfant en 1345, et c'est sa sœur Marguerite qui en hérite. Cette dernière avait épouse l'empereur germanique Louis IV, et le comté passe dans la famille des Wittelsbach. Enfin jusqu'à Jacqueline de Bavière qui négocia avec le duc de Bourgogne, Philippe le Bon. Elle conservait son titre mais fait de Philippe son héritier en 1433.

Chronique dite de Baudouin d'Avesnes ou Chroniques martiniennes 15e siècle (BALaT)

Mince, j'en suis même pas à la moitié de l'article et c'est déjà beaucoup trop long. Résumons les derniers, voulez vous ? Le comté de Namur reste indépendant jusqu'en 1196 où le comte Henri Ie meurt sans descendance et nomme comme successeur son neveu, Baudoin V de Hainaut (de la dynastie de Flandre, il faut suivre ! ). Après une crise de succession pour cause de manque de descendance, le comté est vendu à Gui de Dampierre, qui lui-même deviendra comte de Flandre en 1278. On retiendra Guillaume Ie, qui régna plus de 50 ans sur le comté, soutenant tour à tour la France et l'Angleterre durant la Guerre de Cent Ans et stimule l'économie de ses terres. Mais comme tout à une fin, le comte Jean III vend le comté de Namur en 1421 à Philippe Le Bon (encore lui) même s'il en garde l'usufruit jusqu'à sa mort en 1429.

La principauté de Liège prend son importance grâce à la conservation de reliques (comme celle de Saint Hubert ou Saint Lambert). L'évêque est nommé par l'empereur germanique et le plus important fut sans doute Notger, devenu évêque de la cité en 972. Il demande l’immunité des territoires et constitue une véritable principauté, devenant ainsi prince-évêque. Il édifie un nouveau palais épiscopal (perdu dans un incendie, le palais actuel date du 16e siècle), il fait aussi construire de nombreux édifices religieux dans la principauté, notamment à Nivelles. Mais la nomination impériale ne plaît pas à tout le monde, et en 1119, deux candidats sont en lice : Frédéric de Namur, candidat du Pape, et Alexandre de Juliers, préféré de l'empereur Henri IV. Frédéric gagne mais meurt deux ans plus tard, et Juliers lui succède avant d'être déposé en 1135. Au final, qui gagne ? La haute société. Avec un pape qui peine à s'affirmer, et un début de déclin impérial, le souverain épiscopal est désigné par le Chapitre de Saint-Lambert, et chaque grande famille pousse son candidat, donnant lieu à de la corruption et quelques malhonnêtetés.
Je sais ce que vous vous demandez : est-ce que la Bourgogne gagne à la fin ? Hé bien … oui. En 1455, Philippe Le Bon contraint le prince-évêque Jean de Heinsberg à abdiquer. Mais, cela ne dure qu'un temps, l'indépendance fera son retard après la mort du fils de Philippe le Bon, Charles le Téméraire.

En conclusion, tous les territoires tombent entre les mains des bourguignons, on a donc un aperçu d'une Belgique unifiée. Enfin, juste sur le plan territorial car pour le reste, ça ne va pas être de la tarte !

Belgique bourguignonne : une rêve d'unité inachevé


Comment un duché peut avoir aucun d'importance, et même rivaliser face aux puissances françaises et impériales ? Il faut repartir au début, promis ce ne sera pas long (enfn …). Depuis le 11e siècle, le duché de Bourgogne est l'apanage de la famille royale, et en 1363, le roi de France Jean II le Bon le donne à son plus jeune fils Philippe. En 1369, ce dernier convole avec Marguerite de Flandre, l'héritière du comté. A partir de là, au fil des générations et jusqu'à la fin 15e siècle, le duché de Bourgogne ne cesse de s'étendre, de gagner en puissance politique, économique et artistique. Le duc Philippe dit le Hardi a des ambitions et pour les mettre en place, il utilise la plus vieille méthode du monde : les mariages. Son fils aîné Jean, l'héritier donc, épouse Marguerite, fille du duc de Hainaut dans un luxe et un faste inouï. D'ailleurs, il s'agit d'un double mariage car Marguerite de Bourgogne, sœur de Jean, épouse l'héritier du Hainaut, Guillaume IV. Quant à son autre fils, Antoine, lui deviendra duc de Brabant comme je l'ai écrit précédemment. L'affaire commence bien. Décédé en 1404, Philippe le Hardi laisse la place à son fils Jean pour continuer son œuvre. Sauf que la période s'avère plus compliquée : le roi de France Charles VI s'avère fou et le royaume est régi par la reine Isabeau de Bavière et le frère du roi, Louis d'Orléans. Mais Jean, dit Jean Sans Peur, le fait assassiner en 1407, ce qui va donner lieu à la querelle entre les Armagnacs (partisans de Louis d'Orléans) et les bourguignons. Une guerre dans la guerre en somme. Mais Jean, outre ses ambitions politiques sur le royaume de France, veut voir ses états prospérer. Devenu comte de Flandre à la mort de sa mère, il tente de centraliser ses états et confie un rôle administratif à Lille avec un Conseil. Mais à son tour, Jean Sans Peur est assassiné le 10 septembre 1419 et tout devient clair : il faut faire passer les intérêts du duché avant ceux du royaume de France. Et c'est là qu'intervient celui dont on a ressassé le nom durant le début de l'article : Philippe Le Bon.

Philippe III de Bourgogne, dit Le Bon, d'après Rogier Van Der Weyden

Philippe III de Bourgogne est donc le fils de Jean Sans Peur et Marguerite du Hainaut et passe son enfance à Gand où il est éduqué par des précepteurs flamands. Il a la volonté de se détacher de la couronne de France et de relier ses terres bourguignonnes et flamandes. Tout d'abord, il aide au Traité de Troyes de 1420 où le trône de France reviendra à Henri V d'Angleterre à la mort de Charles VI. Philippe peut se consacrer à son plan d'unité. Il achète donc Namur en 1421, est reconnu l'héritier du Hainaut puis celui du Brabant. Il a presque toute la Belgique en somme, sauf la principauté de Liège donc. Et pour couronner le tout, il marie son fils Antoine à l'héritière du duché du Luxembourg, mais quand le jeune homme meurt, Philippe n'en démord pas : il rachète les droits sur le duché.

source : Wikipédia

Comme vous pouvez le voir, le territoire est morcelé car le duché de Lorraine se trouve entre les deux. En attendant, Philippe Le Bon se consacre à une unité politique et monétaire, avec le Vierlander (« Quatre pays ») et crée un Grand Conseil pour rendre justice. Et comme il a aussi de grandes ambitions dynastiques, il fait de beaux mariages : après avoir épousé le fille de Charles VI, Michelle de Valois, puis celle du connétable de France, Bonne d'Artois, dont il n'a aucune descendance avec elles, il se marie avec Isabelle du Portugal, dont les épousailles furent célébrés en grande pompe à Bruges. Sur les trois enfants qu'elle donna, un seul survécu, l'héritier Charles. Philippe crée le grand Ordre de la Toison d'Or, ordre de chevalerie qui sera un des plus prestigieux d'Europe.

En 1455, le traité d'Arras est grandiose pour le bourguignon : il est à présent dispensé d'hommage au souverain français, mais en plus ce dernier lui donne des terres comme Boulogne ou le comté d'Auxerre. De son côté, la Bourgogne daigne reconnaître Charles VII comme le roi de France. Si seulement tout pouvait aller pour le mieux, mais tout le monde n'est pas d'accord avec cette politique unique, et les villes se rebellent. On tente même d'assassiner le duc à Bruges ! Peu belliqueux, Philippe Le Bon cherche quand même à créer une nouvelle croisade en 1454, après que Constantinople a été pris par les Turcs. Durant le banquet du Faisan à Lille, de grands seigneurs prêtent serment pour partir se battre … mais personne ne le fera. Le bourguignon continue donc sa politique et ne cesse de voyager. C'est d'ailleurs à lui qu'on doit le terme des « Pays Bas » dérive de « Pays d'en bas » en opposition avec les « Pays d'en haut » que sont la Bourgogne et la Franche Comté. Puis il meurt le 14 juin 1467, laissant ses territoires à son fils, Charles le Téméraire.

Source : Wikipédia

Contrairement à son père, Charles est un homme belliqueux, d'une grande brutalité, surtout pour mater les révoltes dans les territoires belges. Et son caractère s'oppose à celui qui sera son ennemi juré : le roi Louis XI de France. Les deux hommes n'ont cessé de se haïr et de se pourrir la vie durant les dix années de règne de Charles. Ce dernier veut poursuivre le rêve de son père, soit l'unité territorial et n'hésite pas à employer la force et l'armée, notamment avec la principauté de Liège, et y place son candidat Louis de Bourbon, choix contesté par les liégeois, puis met à sac la ville. Mais surtout, Charles veut la Lorraine, dernier rempart sur son rêve et il utilise tout d'abord la stratégie matrimoniale en fiançant son unique fille, Marie, au duc de Lorraine, mais ce dernier décède un an plus tard. Allié avec le successeur, René II, Charles a le droit de placer ses troupes sur le territoire lorrain et fait son entrée dans Nancy. Puis, c'est l'enchaînement des défaites, dans les campagnes contre Fribourg et Berne, il perd Nancy et décide d'assiéger la ville, mais il décède le 5 janvier 1477 à ce moment là. Il laisse une fille, Marie, et les territoires belges vont connaître un nouveau basculement.

Portrait de Marie de Bourgogne, anonyme (Musée Condé, Château de Chantilly)

Promis c'est bientôt terminé, je conclus ! Marie de Bourgogne est née à Bruxelles et a tout juste 20 ans lorsqu'elle devient duchesse de Bourgogne. Seulement, elle doit faire face au terrible Louis XI, qui décide d'occuper la Bourgogne sous prétexte de protéger sa filleule. Il rend la Lorraine à son propriétaire et s'approprie l'Artois, la Picardie,la Somme et la Franche-Comté, pépouze. La jeune femme ne voit qu'un moyen de s'en sortir : se marier dans une puissante famille. Cela tombe bien, l'empereur du Saint-Empire Frédéric III a un fils de son âge, Maximilien. Les noces sont célébrés le 21 avril 1477 (soit 4 mois après la mort de son père). Fort heureusement, il s'agit aussi d'un mariage heureux. La Bourgogne entre donc dans le territoire de la famille impériale, les Habsbourg. Marie meurt en 1482 d'une chute de cheval après avoir donné deux enfants à son époux. Puis en 1508, Maximilien devient empereur du Saint Empire à son tour.

Tournure inédite, les provinces bourguignonnes, et donc belges, agrandissent le territoire gigantesque de l'Empire, faisant un monstre géant au centre de l'Europe. Jusqu'à la fin du 18e siècle, les territoires belges appartiendront à la Maison Habsbourg, avec pleins de rebondissements … Mas ceci fera l'objet d'un prochain article !


J'espère que l'article vous a plu. N'hésitez pas à donner votre avis en commentaires ou sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ! A très vite pour de nouvelles aventures historiques.

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